Bien qu\'il soit dans nos écrans depuis aux moins 20 ans, d\'abord comme journaliste puis comme politicien, Gérard Deltell se livre peu. Il dégage une force puissante et tranquille; d\'ailleurs son regard en Chambre des communes est foudroyant si on ose lui répondre des balivernes. Il n\'a aucune tolérance envers le baratinage. Je suis un fan inconstesté de son travail de parlementaire. Peu d\'entre nous ont son éloquence devant une tribune. Il a une facilité à vulgariser des enjeux complexes qui relèvent du gouvernement fédéral et à captiver un auditoire avec une matière plutôt aride. Le 24 mars dernier à Ottawa, nous avons discuté de trois de ses grandes passions: l\'histoire (du Canada, de sa famille d\'immigrants et de la nation huronne-wendat à côté de laquelle il a grandi à L\'Ancienne-Lorette), les moteurs (son paramoteur et sa voiture la Manic) et finalement de son rôle de grand-papa.