Fri 16 Dec 2022
AU REVOIR 2022 2/4 (avril, mai et juin)
Invité : Yvon Lambert!
Dans ce deuxième segment, nous revenons sur le débat concernant
les armes à feu, sur le décès de Guy Lafleur et sur la pénurie de main-d’œuvre.
Yvon Lambert nous livre un témoignage émouvant et une anecdote qui en dit long
sur la générosité de son ami Guy!
Éditorial
Le débat sur les armes à feu
Certes, les armes à feu sont dangereuses. Elles sont trop souvent
utilisées lors d’homicides de toutes sortes. Par contre, les armes en tant que
telles ne sont pas le point de départ des drames, ce sont plutôt les personnes commettant
les crimes qui sont responsables des tragédies, pas les armes à feu. Restreindre
encore plus l’acquisition et la possession d’armes à feu par les citoyens canadiens
serait une grave erreur. En effet, la grande majorité des crimes commis par
armes à feu sont perpétrés par des criminels qui ont utilisé des armes de
contrebande. Ce sont des armes qui ne figurent sur aucun registre et qui ne
sont pas répertoriées. Au Canada, la grande majorité des citoyens possédant des
armes à feu les utilisent pour la chasse. Ces gens sont en très grande majorité
en règle et ils respectent les lois. Au lieu de mettre des sommes d’argent sur
un durcissement des lois entourant les armes à feu déjà enregistrées, il serait
plus judicieux d’augmenter les budgets alloués à la répression du banditisme. Il
est là le vrai problème!
Guy Lafleur, notre héros!
Avec Lafleur qui nous quitte à son tour, la Sainte-Flanelle
de notre enfance disparait encore plus. Que de moments extraordinaires la
génération de Lafleur nous aura fait vivres! Les mots d’Yvon Lambert nous
rappellent à quel point Guy Lafleur fut un gentlemen. En plus de s’illustrer
sur la glace, il se sera démarqué en tant qu’être humain. Ce type d’individu
manque cruellement de nos jours au sein de la LNH. Il y a heureusement quelques
exceptions comme Sidney Crosby, pour ne pas le nommer, mais l’honneur, la
passion de jouer pour une équipe avec une riche histoire comme celle du Canadien
de Montréal n’ont plus de sens pour les jeunes joueurs de hockey d’aujourd’hui.
Serait-ce le reflet d’une époque où l’individualisme a pris toute la place?
Peut-être. Maintenant, sur la glace, les mercenaires allant au plus offrant,
ont remplacé les gars qui se donnaient corps et âme pour leur équipe. Guy, tu
nous manques déjà. Ton époque nous manque. Repose en paix. Tu rejoins le
panthéon des grands!
La pénurie de main-d’œuvre
De mémoire, nous ne croyons pas avoir vécu un rapport de
force entre employeurs et employés où c’est ce dernier qui a le pouvoir. Par
exemple, lorsque nous étions jeunes, les trois gars de Radio Luminol, les emplois
se faisaient rares. Nous étions heureux quand nous avions la chance de passer
le journal ou d’être engagés chez McDonald’s. De nos jours, il manque tellement
de personnel, et ce, dans tous les milieux, qu’il n’est plus rare de voir un
jeune de quinze ans occuper des fonctions assez importantes pour son jeune âge.
Que ce soit dans une épicerie, dans une clinique médicale ou encore dans un
dépanneur, l’employeur engage des employés de plus en plus jeunes. Dans certains
cas, le travail se fait bien; dans d’autres, celui-ci laisse à désirer. Les employés
ont tellement le gros bout du bâton qu’ils ne daignent même plus appeler leur
employeur pour signaler leur absence à venir ou ils démissionnent et n’avisent pas
leur employeur. Drôle d’époque où la bonne marche de l’économie dépend des gens
placés au bas de l’échelle. Est-ce une sorte de révolution du prolétaire animée
par la jeunesse? Qu’en penserait Marx? Le respect et les bons soins que cela
amène de la part des employeurs n’en fait peut-être pas une mauvaise chose
finalement.
Dans ce deuxième segment, nous revenons sur le débat concernant
les armes à feu, sur le décès de Guy Lafleur et sur la pénurie de main-d’œuvre.
Yvon Lambert nous livre un témoignage émouvant et une anecdote qui en dit long
sur la générosité de son ami Guy!
Éditorial
Le débat sur les armes à feu
Certes, les armes à feu sont dangereuses. Elles sont trop souvent
utilisées lors d’homicides de toutes sortes. Par contre, les armes en tant que
telles ne sont pas le point de départ des drames, ce sont plutôt les personnes commettant
les crimes qui sont responsables des tragédies, pas les armes à feu. Restreindre
encore plus l’acquisition et la possession d’armes à feu par les citoyens canadiens
serait une grave erreur. En effet, la grande majorité des crimes commis par
armes à feu sont perpétrés par des criminels qui ont utilisé des armes de
contrebande. Ce sont des armes qui ne figurent sur aucun registre et qui ne
sont pas répertoriées. Au Canada, la grande majorité des citoyens possédant des
armes à feu les utilisent pour la chasse. Ces gens sont en très grande majorité
en règle et ils respectent les lois. Au lieu de mettre des sommes d’argent sur
un durcissement des lois entourant les armes à feu déjà enregistrées, il serait
plus judicieux d’augmenter les budgets alloués à la répression du banditisme. Il
est là le vrai problème!
Guy Lafleur, notre héros!
Avec Lafleur qui nous quitte à son tour, la Sainte-Flanelle
de notre enfance disparait encore plus. Que de moments extraordinaires la
génération de Lafleur nous aura fait vivres! Les mots d’Yvon Lambert nous
rappellent à quel point Guy Lafleur fut un gentlemen. En plus de s’illustrer
sur la glace, il se sera démarqué en tant qu’être humain. Ce type d’individu
manque cruellement de nos jours au sein de la LNH. Il y a heureusement quelques
exceptions comme Sidney Crosby, pour ne pas le nommer, mais l’honneur, la
passion de jouer pour une équipe avec une riche histoire comme celle du Canadien
de Montréal n’ont plus de sens pour les jeunes joueurs de hockey d’aujourd’hui.
Serait-ce le reflet d’une époque où l’individualisme a pris toute la place?
Peut-être. Maintenant, sur la glace, les mercenaires allant au plus offrant,
ont remplacé les gars qui se donnaient corps et âme pour leur équipe. Guy, tu
nous manques déjà. Ton époque nous manque. Repose en paix. Tu rejoins le
panthéon des grands!
La pénurie de main-d’œuvre
De mémoire, nous ne croyons pas avoir vécu un rapport de
force entre employeurs et employés où c’est ce dernier qui a le pouvoir. Par
exemple, lorsque nous étions jeunes, les trois gars de Radio Luminol, les emplois
se faisaient rares. Nous étions heureux quand nous avions la chance de passer
le journal ou d’être engagés chez McDonald’s. De nos jours, il manque tellement
de personnel, et ce, dans tous les milieux, qu’il n’est plus rare de voir un
jeune de quinze ans occuper des fonctions assez importantes pour son jeune âge.
Que ce soit dans une épicerie, dans une clinique médicale ou encore dans un
dépanneur, l’employeur engage des employés de plus en plus jeunes. Dans certains
cas, le travail se fait bien; dans d’autres, celui-ci laisse à désirer. Les employés
ont tellement le gros bout du bâton qu’ils ne daignent même plus appeler leur
employeur pour signaler leur absence à venir ou ils démissionnent et n’avisent pas
leur employeur. Drôle d’époque où la bonne marche de l’économie dépend des gens
placés au bas de l’échelle. Est-ce une sorte de révolution du prolétaire animée
par la jeunesse? Qu’en penserait Marx? Le respect et les bons soins que cela
amène de la part des employeurs n’en fait peut-être pas une mauvaise chose
finalement.